vendredi 13 septembre 2013

Summer13


Avant d'aller se coucher, juste un petit lien vers la Fabrique de Jeu Vidéo, parce que cette aventure vaut le détour : un jeu vidéo en gestation, couvé par lubiens et internautes de tous horizons venus, et façonné  sous nos yeux par les mains expertes de lou lubie, dont le courage et la patience forcent l'admiration dans ce projet titanesque!




mercredi 7 août 2013

Parallèle


Bonsoir à tous ! 
Je sais que j’avais évoqué une fréquence de post potentiellement plus élevée au dernier article, mais ça s’est avéré plus compliqué que prévu, j’ai quelques soucis de connexion internet (ça fait partie du folklore des vacances).

            Je profite d’une accalmie pour vous exposer enfin mon projet d’arts plastiques de bac, plus ou moins tel que je l’ai présenté le jour de l’oral. Désolée pour l’aspect un peu pompeux, j’en ai peut-être un peu trop fait... 
Mais voilà, c'était le bac. 
Bonne lecture !

***

Tout au long de cette année de terminale, dans le cadre de l’option Arts Plastiques, nous avons eu à confronter les thématiques portées par les œuvres de Guiseppe Penone, Joan Fontcuberta et le « Maître de Bourges », auteur du vitrail de la Parabole du Bon Samaritain, afin de réaliser notre propre dossier créatif. Pour chacun, j’en suis venue à isoler une notion : nature, métamorphose,  lumière. Mon imaginaire a commencé à foisonner autour de ces mots…

Je me suis prise à concevoir un monde, le nôtre, dans un futur proche et possible. Les preuves abondent aujourd’hui pour montrer que la Nature demeure plus puissante que l’Homme, ne serait-ce qu’au regard des récents ouragans aux Etats-Unis ou des inondations catastrophiques en France. Dès lors, il n’est pas compliqué ni extravagant d’imaginer la Nature s’étoffer véritablement, gagner du terrain, entreprendre de se réapproprier l’espace qui lui a été dérobé par l’Homme. Celui-ci, conscient de la menace et de la puissance de la Nature, tente de l’apprivoiser pour pouvoir vivre en harmonie avec elle, mais il est bien trop tard. La Nature reprend ses droits, au détriment de la civilisation humaine. 
Voici mon contexte.

Je m’y suis placée en étrangère, exploratrice de ce monde englouti depuis des années, à la façon de Joan Fontcuberta dans Fauna mais préférant le dessin à la photographie pour mon reportage.

 Je me suis rendue sur la place de mon petit village de banlieue, pour en découvrir le principal édifice entièrement transformé : d’église, il était devenu une serre monumentale aux vitraux immenses. Leurs motifs tout en courbes et en arabesques se voulaient probablement hommage à la Nature, pour tenter d’apaiser son courroux en lui dédiant un bâtiment religieux. En vain, puisqu’ici comme partout en ville, celle-ci avait tout investi.

Pour rendre cette impression d’invasion naturelle, j’ai choisi de superposer les deux images : l’église qui m’est familière, et celle que j’ai retrouvée, transformée et repeuplée, bien plus tard. Le calque me permet de jouer avec le temps, la lumière et la transparence, comme l’avait lui-même entrepris Penone en projetant son Arbre des Voyelles sur une image du parterre qui devait le recevoir, au Jardin des Tuileries.

Face à cette étonnante structure, un vitrail a tout particulièrement retenu mon attention. Probablement moins poussiéreux, légèrement moins terne que les autres, épargné par les plantes grimpantes et tombantes, impitoyables assaillantes. Je m’en suis approchée, précautionneusement. La grande verrière semblait représenter un jeune garçon pris dans cette mouvance végétale de verre et de plomb. L’ouvrage recelait encore un éclat tout particulier, une sorte de lueur qui pulsait tout doucement de la poitrine de cet être qu’on eût voulu croire un jour en vie. 
Avant cette dévastation naturelle…

Ici, impossible d’obtenir une lumière semblable et satisfaisante sur papier. J’ai dû passer par l’infographie pour restituer une image fidèle de ce vitrail. L’écran, luminescent, donne aux couleurs une intensité qui se rapproche de celle dont se parent les vitraux lorsque le soleil vient les frapper, les traverser, et leur donner vie.

Mue par une curiosité toute fascinée, j’ai franchi les grilles et me suis prudemment aventurée à l’intérieur. Stupeur : l’endroit, pour désert et poussiéreux qu’il soit, était exempt de toute agression végétale. La Nature avait conservé ce sanctuaire quasiment intact, et seule une petite plante s’y épanouissait, nimbée des reflets des vitraux. Cette strophe du célèbre et ravissant poème de Baudelaire m’est alors revenue en mémoire :

« La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L’Homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers… »

Toute la lumière et la magie de l’endroit naissant des vitraux, j’ai eu envie de leur donner toute l’importance de ma représentation, concentrer toutes les couleurs possibles sur eux pour soutenir leur luminosité. Le poème de Baudelaire trouve écho dans cette pièce, où on peut reconnaître parmi les « symboles » des vitraux quelques silhouettes « familières » : Le Cheshire Cat de Lewis Carroll, la Raiponce des frères Grimm, le Marchand de Sable de William Joyce. Un certain équilibre est restitué par la confrontation entre la plante, en apparence chétive, qui contrebalance pourtant les imposantes colonnes humaines.

Tandis que j’observais révérencieusement les lieux, j’ai perçu une présence, sous un vitrail. Je me suis approchée, intriguée. Je pensais que tous les hommes avaient disparu de cette ville. Manifestement, je me trompais : j’avais devant moi un petit bonhomme d’une dizaine d’années aux cheveux emmêlés, les yeux clos, la tête basse. La sérénité qui se dégageait de tout son être empêchait pourtant de le croire sans vie. Une tablette numérique reposait sur ses genoux, qui avait probablement glissé de sa position initiale, devant sa poitrine.

Pour cette planche, j’ai voulu saisir la spontanéité de l’instant. Je n’ai réalisé ce portrait qu’avec ce que j’avais immédiatement sous la main, rien d’autre que quelques crayons à papier et un feutre fin noir. J’ai fait en sorte de matérialiser la lumière de la scène par ces seuls moyens.

Prêtant un peu plus d’attention à cette tablette, je me suis aperçue du curieux motif qu’elle semblait porter… Avant de comprendre qu’elle me donnait une image de l’intérieur même de la poitrine de l’enfant. Pensée difficile à accepter… D’autant que cette vision était parfaitement surnaturelle : deux oiseaux voletaient en pépiant dans sa cage thoracique ; ils étaient d’un rouge si intense et chaleureux qu’ils évoquaient irrésistiblement deux petits cœurs palpitants et bien vivants.

Deux cœurs palpitants… 
Et si c’était ça, la clé protégée par ce sanctuaire ? Là où s’accomplissait réellement cette utopie rêvée, une fusion entre l’homme et la nature ? Dans ce cas, ce nouveau monde en apparence dévastateur n’aurait eu d’autre but que de rétablir cet équilibre perdu, comme c'est souvent le cas... 
La seule vision de celle image était porteuse d’un espoir insensé.

***

Voilà voilà, le fruit d’une année d’arts plastiques ! Enfin, j'aurai passé le plus gros de mon année sur un seul dessin, celui de la troisième planche, qui est en définitive celui qui me plait le moins.
Les autres ont été réalisés relativement rapidement et sont plus spontanés.

L’oral en lui-même s’est plutôt bien passé. L’entretien avec les deux membres du jury, bien qu’intimidant et parfois malaisé (ils voient des choses et des liens dans nos dessins qui ne nous ont même pas effleuré l’esprit !) semble finalement leur avoir assez plu…et s’est terminé sur une note incongrue que j’ai consignée pour ne pas risquer de l’oublier :
Ce n’était pas intentionnel, et je n’ai même pas compris tout de suite ce qu’il voulait dire 
(que je portais un haut similaire à celui de mon vitrail). 
Je me suis sentie très bête.

Merci d'avoir lu, bonne nuit à tous !








vendredi 28 juin 2013

lundi 29 avril 2013

Frustration


Frustration, parce que j'ai beau m'être mise à dessiner frénétiquement depuis quelques semaines (toutes mes excuses à mon prof de philo), je n'arrive pas à faire ce que je veux de mon crayon. Quelle bestiole difficile à apprivoiser..! Parfois d'humeur plus docile, il me laisse la main pour esquisser quelques petites choses présentables, que je partage ici avec vous, en bataille comme souvent. J'ai tellement hâte de commencer à étoffer tout ça, l'année prochaine!

Vous reconnaitrez peut-être quelques références dans le lot  : Percy Jackson (ma lubie du moment), Les Cinq Légendes (pour changer), Harry Potter, Interstella 5555 ou encore l'intrigant Kagerou Project.

Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit toute rêveuse :)
À bientôt!





mercredi 27 mars 2013

Another World

Si vous en avez l'occasion, je vous recommande vivement une petite excursion du côté de Ni no Kuni.
 Le voyage ne vous laissera pas indifférent, je vous le garantis :)

Cet article étant loin d'être exhaustif et plutôt personnel, 
je vous glisse deux petites vidéos pour finir en beauté :

Le plus chouette trailer que je connaisse ❤


Les vingt premières minutes accompagnées par PewDiePie, qui jure beaucoup mais dont l'enthousiasme fait plaisir à voir! Son enregistrement est de bonne qualité et vous permettra de découvrir l'intro - plus animée que jouée en fait, donc pas vraiment de plaisir de jeu gâché, rien que du bonheur pour les yeux ; )



Un dernier petit lien pour la musique qui le mérite bien : (clic)


Bonne nuit à tous, faites de beaux rêves ~

dimanche 3 février 2013

Sketch time


samedi 5 janvier 2013

Overture